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Nous avons réalisé cette installation du 9 au 16 septembre 2012 sur la Digue du Large. Une semaine face à la mer, ivres de vent et de soleil, à poser ensemble ce geste dérisoire et magnifique. L’œuvre a résisté à un mistral de force 9, mais pas à quelques mains humaines. Nous n’avons vu de notre ouvrage que ce que nous vous donnons à voir ici. à peine achevée, l’installation fut détruite par un passant de la Digue et pas une feuille d’or ne fut retrouvée alentour ! Nous ne saurons jamais ce qui lui déplut tant, ou peut-être ce passant s’est-il pris au jeu de l’œuvre, y voyant là un matériau de valeur ? L’enquête fut vivement menée au sein du Port et restera sans réponse : qui a volé l’or d’Afrique ? c’était bien la question posée, me dit-on simplement au secrétariat du service de sécurité… Les deux jours qui suivirent, nous avons à nouveau recouvert quelques blocs avec ce qui restait d’adhésif, pour enfin apercevoir depuis la mer, lors d’une promenade en bateau, les éclats de lumière d’Or d’Afrique…
Projet en dérive
Vitrine
Août 1998
Cadre doré, blanc d’Espagne et techniques mixtes
La "Vitrine" propose un dispositif interactif constitué d’un texte écrit à l’envers et lu à l’endroit par réflexion sur une plaque de verre et un drapé noir dont les contours sont soulignés par un cadre doré. Recouverte par une fine couche de blanc d’Espagne, la vitrine devenait au fil de l’exposition le réceptacle des inscriptions des visiteurs en même temps que par l’effacement partiel de la poussière blanche elle dévoilait le texte de l’artiste.
(Extrait de la chronobiographie de Hassan Darsi - florence renault, 2011)
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