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Nous avons réalisé cette installation du 9 au 16 septembre 2012 sur la Digue du Large. Une semaine face à la mer, ivres de vent et de soleil, à poser ensemble ce geste dérisoire et magnifique. L’œuvre a résisté à un mistral de force 9, mais pas à quelques mains humaines. Nous n’avons vu de notre ouvrage que ce que nous vous donnons à voir ici. à peine achevée, l’installation fut détruite par un passant de la Digue et pas une feuille d’or ne fut retrouvée alentour ! Nous ne saurons jamais ce qui lui déplut tant, ou peut-être ce passant s’est-il pris au jeu de l’œuvre, y voyant là un matériau de valeur ? L’enquête fut vivement menée au sein du Port et restera sans réponse : qui a volé l’or d’Afrique ? c’était bien la question posée, me dit-on simplement au secrétariat du service de sécurité… Les deux jours qui suivirent, nous avons à nouveau recouvert quelques blocs avec ce qui restait d’adhésif, pour enfin apercevoir depuis la mer, lors d’une promenade en bateau, les éclats de lumière d’Or d’Afrique…
Projet en dérive
Poupée dorée
In "Let's talk architecture"
2005 – Beirut, Lebanon
Poupée et adhésif doré
"Invité à Beyrouth pour un workshop de trois semaines, Hassan Darsi produira la « Poupée dorée », un nouvel élément ajouté aux « Applications dorure ». Dans un des espaces en ruine d’un village Druze surplombant Beyrouth – Aley - il passera quinze jours à parer une poupée récupérée dans une poubelle de petits losanges d’adhésif doré, ne laissant plus apparaître que ses yeux figés."
(Extrait de la chrono biographie de Hassan Darsi - florence renault, 2011)
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